Attention au risque amiante après un sinistre
Date de publication : 01/07/2022Un orage, une inondation ou encore un incendie peuvent exposer à l’amiante les particuliers ou les professionnels. En cas de sinistre, le risque amiante doit être pris en compte, comme l’ont rappelé quelques préfectures, notamment celle de l’Indre, ces derniers mois.
Informer les sinistrés du risque d’exposition à l’amiante
Une toiture en fibrociment percée par la grêle ou encore un incendie constitue des situations à risque. Si le bâtiment a été construit avant juillet 1997, des matériaux ou produits contenant de l’amiante ont pu être endommagés. Les orages de la fin du mois de mai 2022 et du week-end de la Pentecôte ont fait de gros dégâts dans toute la France. Malheureusement, la population française est souvent peu informée du risque d’exposition à l’amiante dans ce contexte.
Travaux et interventions sur des matériaux amiantés
Après un sinistre, la victime souhaite souvent se débarrasser des débris et remettre en été le bâtiment le plus tôt possible. Cette hâte peut entraîner des risques sanitaires et environnementaux non négligeables. Une action un peu brutale, l’absence de port d’un masque ou encore des déchets enfermés dans des sacs peu étanches peuvent conduire à l’émission de fibres d’amiante. Même si les assureurs couvrent les chantiers de désamiantage s’ils sont nécessaires, ils ne vont pas forcément conseiller des travaux aux particuliers.
Faire appel à une entreprise qualifiée SS3 ou SS4
Outre l’éventuel diagnostic amiante, qui peut s’avérer utile dans ce contexte, pensez à solliciter un professionnel pour les travaux et les interventions. Le retrait ou l’encapsulage doit être confié à une entreprise certifiée pour les travaux de sous-section 3. Pour les interventions dites de sous-section 4, l’intervenant doit être formé au risque amiante, et disposer d’une attestation de compétence en cours de validité. En cas de travaux de rénovation, l’entreprise pourra prendre en charge l’évacuation des déchets amiantés.