Bonnes pratiques pour éviter la "mérule" dans les immeubles
Date de publication : 26/01/2017
On assiste depuis quelques années à une extension des zones d’infestation.
Dans les faits, la mérule est un champignon extrêmement dangereux qui produit des quantités importantes de spores et peut apparaître partout dès lors que les conditions sont réunies (déséquilibre hydrique du bâti, confinement et 25% d’humidité minimum).
Contrôler régulièrement
La présence de ce champignon n’est donc pas lié à un type de bâti, ni à un secteur géographique précis. Sa découverte est souvent liée à des travaux importants (dépose d’éléments) et donc tardive par rapport à son développement.
Le risque mérule est maximum, selon le degré de développement du champignon, et peut aller jusqu’à la destruction totale du bâti en cas d’absence de traitement.
Sensibiliser les occupants
Face à ce risque, les locataires, propriétaires, maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre doivent, lors des travaux de réhabilitation ou de rénovation faire preuve de la plus grande vigilance.
Il convient donc de respecter le bon fonctionnement du bâti par rapport à l’humidité en entretenant le bâtiment régulièrement et en adaptant les éventuels travaux aux usages des habitants et fonctionnement du bâtiment.
Eviter le coût des traitements
Le simple traitement de la zone infestée (par grattage, brûlage et traitement chimique fongicide), peut avoisiner au minimum 5 000 €.
Viendront en sus de ce prix la démolition (par une entreprise certifiée) et la reconstruction du bâti atteint.
En fonction de l’ampleur de l’infestation, il n’est pas rare que le total de la facture puisse atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.