Un PLU bioclimatique pour Paris : quels changements pour le bâti ?

La Ville de Paris s’est dotée d’un nouveau plan local d’urbanisme, plus résilient, plus solidaire et surtout plus vert : son nouveau PLU bioclimatique. Ce PLU a été approuvé en fin d’année, au mois de novembre, et porte autant sur le bâti existant que sur les constructions neuves, la ville privilégiant les opérations de rénovation et de réhabilitation aux programmes neufs, dans la mesure du possible. Au programme, valorisation du patrimoine existant, économies d’énergies, préservation de la biodiversité, mais aussi mixité sociale et renforcement des équipements publics, tout ça dans une trajectoire de transition énergétique affirmée. Un des objectifs de ce plan ambitieux ?

Justifier de 10 m² d’espaces verts par habitant, un défi de taille, qui passe par l’agrandissement des parcs de la porte de la Villette, où doit être créé un espace vert de 15 hectares, de Bercy-Charenton ou encore des Messageries, le but étant de désimperméabiliser d’ici 2040 40 % des sols. Au niveau du bâti, on retient la forte restriction des autorisations d’installation des appareils de climatisation, et l’obligation d’installer des systèmes de récupération ou de production d’énergie renouvelable. L’accent est également mis, notamment pour les réhabilitations d’immeubles, sur le réemploi de matériaux, qui doivent par ailleurs justifier d’un faible bilan carbone, à l’image du bois, du chanvre, de la terre crue ou de la pierre de taille.