Existe-t-il un lien entre qualité de l’air et Covid-19 ?

De nombreuses études scientifiques sont parues à propos d’éventuels liens entre la qualité de l’air et la Covid-19. S’il existe encore beaucoup d’incertitudes, les scientifiques s’accordent sur l’existence d’un lien entre qualité de l’air intérieur (QAI) et sensibilité au coronavirus.

Pollution de l’air et maladies respiratoires

Bien avant l’épidémie de coronavirus, le lien entre l’exposition à un air pollué et les maladies d’origine respiratoire était déjà attesté. Cela s’applique à la pollution atmosphérique, mais également à la mauvaise qualité de l’air intérieur dans les ERP (établissements recevant du public) et les logements. C’est d’ailleurs pour cette raison que les ERP sont soumis à une obligation de surveillance de la qualité de l’air. Des préconisations existent aussi pour aider les occupants de logements à améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’habitat. À l’heure actuelle, le risque de transmission de la Covid-19 par aérosol, à l’extérieur, n’est pas exclu. Toutefois, le danger semble plus important dans les espaces clos (locaux, habitations…).

Coronavirus Covid-19 et qualité de l’air intérieur QAI

Indépendamment de la question de la diffusion du virus par voie aérienne, la qualité de l’air intérieur aurait un impact sur la vulnérabilité au virus. En effet, les polluants (composés organiques volatiles, particules fines…) fragilisent le système immunitaire. C’est aussi un facteur de morbidité et de mortalité pour les personnes sensibles au niveau respiratoire, en cas d’asthme, par exemple. Les particuliers peuvent notamment se protéger ainsi :

• Aérer régulièrement le logement cinq à dix minutes, deux à trois fois par jour
• Éviter autant que possible les parfums d’ambiance, les désodorisants, etc.
• Surveiller la propreté des systèmes de ventilation

Professionnels, notre agence de l’analyse de l’air accréditée, L3aAIR, intervient pour contribuer à la sécurité sanitaire dans vos ERP, locaux tertiaires, etc., partout en France.